Choisir un positionnement adapté
De nombreux gérants de salle de sport optent pour la solution clé en main que représentent les réseaux de franchises. Disposant d'une identité de marque et d'une notoriété déjà affirmées, les clubs sous enseignes se taillent la part du lion. Des acteurs majeurs comme Basic Fit, Fitness Park ou Keep Cool surfent sur la vague du low cost. Inversement, certains entrepreneurs se démarquent en mettant en avant une offre premium (espaces détente, hammam, saunas, appareils de musculation high-tech, etc.). Gérer un club de fitness indépendant peut également permettre de consolider une base d'usagers réguliers à des tarifs d'abonnement plus élevés. Le tout est donc de choisir un positionnement en adéquation avec les attentes de la clientèle de la zone de chalandise ciblée, à étayer via une étude de marché.
Budgéter le projet
Créer ou reprendre une salle de sport demande un investissement conséquent, qui dépend toutefois des contours du projet. Ouvrir un centre de fitness battant pavillon d'une franchise renommée se fait généralement au prix fort, tutoyant parfois le million d'euros. L'implantation géographique et l'envergure des infrastructures peuvent moduler ce tarif global. Le retour sur investissement s'avère en principe plus rapide car la nouvelle salle bénéficie d'un plan marketing et d'une stratégie de communication bien au point. En indépendant comme sous enseigne, un plan de financement détaillé demeure essentiel afin de recenser les dépenses prévisionnelles (coût d'achat des équipements sportifs, coût de la main-d'œuvre, etc.). C'est sur cette base qu'est calculé l'apport indispensable à l'ouverture d'une salle de sport, qui s'élève souvent à 30 % des frais d'ensemble.