Les sources d’inspiration que j’ai pu voir dans les différents stades que j’ai visité lors de mon voyage aux États-Unis, m’ont vraiment éclairées sur le fait qu’en France, et plus particulièrement chez nous à Bordeaux, le stade devait non seulement être un lieu iconique d’événements sportifs majeurs, mais aussi être un véritable écosystème dans lequel tout le monde transite. Et tout le monde cela intègre aussi les organismes de formation, notamment les écoles.
À mon retour des États-Unis j’ai discuté avec les instances publiques du territoire pour essayer d’établir des partenariats pour l’ESG et il n’y avait pas énormément d’alternatives possibles. Nous avions pensé avec Monsieur le maire Nicolas Florian, à la patinoire de Mériadeck, au stade Chaban Delmas, au Palais des sports de Victor Hugo, mais leurs contraintes d’accueil étaient trop complexes à gérer pour pouvoir accueillir 250 étudiants de manière permanente. Puis il y avait le Matmut ATLANTIQUE, structure qui n’est pas sous le giron de la mairie, et qui paradoxalement a été la première avec laquelle j’ai eu des échanges.
Lorsque j’ai rencontré Christophe Pierrel, président de la société Stade Bordeaux Atlantique, l’automne dernier, j’ai compris que nous avions des visions similaires. Nous nous sommes dit qu’il y avait quelque chose à construire ensemble puisque les bordelais ne s’étaient pas encore approprié le stade et que nos écoles ont toujours été un acteur majeur de l’écosystème, au travers de nos nombreux projets et métiers auxquels sont formés nos étudiants.
La mairie a facilité les échanges avec le Matmut ATLANTIQUE, puis nous avons commencé à travailler avec les équipes du SBA qui ont accueilli avec enthousiasme ce projet. Aujourd’hui nous travaillons main dans la main pour faire rayonner le monde du sport sur le territoire bordelais. C’était vraiment ça l’idée, la genèse de ce partenariat.