Pouvez-vous vous présenter ?
E.C : Je suis Elodie Clouvel, Vice-championne Olympique Pentathlon moderne en 2016. Je me prépare actuellement aux JO de Tokyo 2021.
J’étais auparavant nageuse de haut niveau et j’ai commencé le pentathlon à mes 19 ans.
Le pentathlon se compose de plusieurs disciplines : escrime, tir au pistolet, natation, équitation et cross-country. C’est une discipline très complète qui nécessite une force mentale, physique mais aussi psychologique.
R.D : Je m’appelle Ramata Diallo, je suis professeure de marketing et de communication dans plusieurs écoles de commerce et de mode. Je suis également consultante. Cette activité me permet d’accompagner les porteurs de projets dans le secteur de la mode, du luxe et de la beauté.
Par le passé j’étais responsable de collections pour de grandes enseignes de prêt-à-porter où je participais au développement des produits de A à Z.
Quels sujets avez-vous abordés durant ce webinar ?
E.C : Nous souhaitions montrer que le secteur du sport et celui du luxe ne sont pas si éloignés. Ils sont certes différents mais se retrouvent sur de nombreux points. Lors d’un partenariat par exemple, un sportif peut apporter son dynamisme. Le luxe, lui confère la notion de prestige.
Nous avons approfondi le sujet en citant de grands sportifs qui sont devenus à eux seuls de véritables marques comme Tony Parker ou Roger Federer. Leurs valeurs sont partagées par de grandes marques et le partenariat fonctionne. Dans le luxe comme dans le sport, l’exigence et le souci du détail sont très importants. C’est ce que nous voulions enseigner.
R.D : L’idée de ce webinar était d’identifier et d’analyser les deux secteurs. De comprendre quels sont les intérêts des uns et des autres à travailler ensemble. Les valeurs universelles du sport peuvent se retranscrire dans le luxe et inversement. Pour compléter ce que dit Elodie, le sport est présent sur tous les territoires. Ce qui n’est pas forcément le cas du luxe. En s’associant à des sportifs, le luxe peut alors étendre sa présence et toucher de nouvelles cibles.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent réussir dans le luxe ou le sport ?
E.C : Quand on veut appartenir à un univers exigent comme celui du sport ou du luxe il faut savoir s’entourer des meilleurs pour viser l’excellence (choix des matières, de ses fournisseurs, de son équipe…).
Dans les deux secteurs il faut réussir à créer une émotion pour faire la différence.
R.D : Tout d’abord la réussite est quelque de personnel. Il faut donc au préalable savoir quels sont ses critères de réussite. Quand on est étudiant ce n’est pas forcément évident. Il faut donc multiplier les expériences que ce soit en stage, en alternance ou en bénévolat pour affiner ses critères. Aujourd’hui les frontières entre les différents secteurs sont moins strictes. Il ne faut donc pas s’enfermer ni se mettre de limites
