Dans son premier article, la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 définit la sous-traitance comme « l'opération par laquelle un entrepreneur confie par un sous-traité, et sous sa responsabilité, à une autre personne appelée sous-traitant l'exécution de tout ou partie du contrat d'entreprise ».
La sous-traitance implique donc un partenariat entre le donneur d'ordre, c'est-à-dire l'entreprise à l'initiative du contrat, et le sous-traitant, qui a pour mission de fournir une partie des produits ou services.
Le développement de la sous-traitance dans tous les secteurs d'activité s'explique par un argument économique : de nombreuses multinationales externalisent une partie de leur production afin de réduire leurs coûts. Cela leur permet de gérer facilement des pics ou des creux d'activité en ayant recours à des sous-traitants pour des missions précises. Mais il s'agit aussi d'une vraie opportunité pour les sous-traitants, qui peuvent se voir confier des contrats réguliers et conséquents. Le marché des équipements sportifs ne fait pas exception à la règle.
Trois raisons d'ordre technique peuvent aussi pousser une entreprise à sous-traiter une partie de ses commandes :
- manque de qualifications pour réaliser les tâches demandées (sous-traitance de spécialité)
- volume de commandes trop important pour les capacités de production (sous-traitance de capacité)
- délégation d'un contrat complet conclu avec un commanditaire (sous-traitance de marché)